« Notre modèle agricole et alimentaire est un facteur d’identité dans notre pays. […]
Il doit être aussi un exemple et un modèle pour le monde »1 Bruno Le Maire.
Seconde vidéo de la série de 9 enquêtes de L214 révélées chaque jour tout au long de la tenue du salon.
Première vidéo l'élevage des cochons
En France, ce sont quelques 40 millions de lapins qui sont comptabilisés en abattage contrôlé chaque année.
Ces animaux passent leur vie entière dans des hangars aveugles avec pour seul espace vital l'équivalent d'une feuille A4. Ce mode d'élevage représente 99% des élevages professionnels. Pas d'accès à l'extérieur, pas moyen de bondir ou de creuser la terre. C'est sur un sol grillagé que ces animaux attendent le départ vers l'abattoir, entassés à 6000 en moyenne par bâtiment. Sur 100 lapereaux nés, 26 lapereaux meurent avant d'atteindre l'âge où ils sont abattus (en moyenne à 74 jours). Le taux de mortalité des mères est de 29% par an.
L'élevage en claustration totale où les animaux vivent dans une très grande promiscuité nécessite l'apport quasi systématique de médicaments. C'est d'autant plus vrai pour les lapins qui sont des animaux particulièrement sensibles à différentes pathologies. Plus de 50 tonnes d'antibiotiques sont utilisés chaque année dans les élevages de lapins2. Ces élevages tels qu'ils existent aujourd'hui ne sont pas viables sans un apport massif de médicaments et d'antibiotiques.
Des modes d'élevages alternatifs voient le jour. En Autriche, les cages sont en train de disparaître pour laisser place à des parcs où les lapins peuvent se déplacer de façon plus aisée3. Mais la France, comme toujours en matière de protection animale, est en retard. Un modèle ?
dossier sur l'élevage cunicole