Mesdames Aubry, Royal, Messieurs Baylet, Hollande, Montebourg, Valls
Jusqu’à quand la loi du silence sur la condition animale (bis)
Le 30 septembre 2011
Monsieur,
Le 13 juin dernier, des responsables d’associations de défense des animaux ont adressé une lettre ouverte « Jusqu’à quand la loi du silence sur la condition animale ? » aux dirigeants du parti socialiste.
Dans ce courrier resté sans réponse et dont nous vous joignons la copie, étaient posées les questions suivantes :
Nous souhaitons également savoir si vous comptez procéder à la réforme du statut des animaux « biens meubles » pour le Code Civil et « êtres sensibles » pour le Code Pénal.
Nous l’écrivions le 13 juin, et le répétons ici :
la souffrance animale révolte toujours davantage de citoyens. Les sondages, les publications de plus en plus fréquentes sur le sujet, le montrent. Nombreux sont les Françaises et les Français impliqués dans la protection des animaux, et plus nombreux encore ceux qui les soutiennent. Pourtant, leurs préoccupations sont ignorées par la plupart des partis politiques, qui préfèrent plaire aux lobbies de
la tauromachie, de la chasse, ou aux filières de productions animales.
Le gouvernement UMP n’a fait qu’aggraver la condition des animaux.
Qu’en sera-t-il en cas de victoire électorale du PS, parti dit « de progrès » ?
Aujourd’hui, alors qu’ont été déposées au Parlement des propositions de loi visant à améliorer la condition des animaux4, vous vous devez, en tant que candidat à la candidature de la Présidence de la République, de faire connaître rapidement votre position à nos concitoyens. Car actuellement sauf erreur, rien n’apparaît dans vos propositions concernant ces sujets.
A l’approche d’une échéance électorale majeure, les Français ont besoin de connaître la place faite aux animaux dans les projets des candidats parmi lesquels ils éliront le prochain Président de la République.
En tant que citoyens nous ne sommes évidemment pas indifférents aux crises qui affectent notre pays et le monde. Cependant nous sommes convaincus qu’un nouveau projet de société ne peut faire l’impasse sur la remise en question des relations entre les humains, la nature et les autres habitants de la planète.
Les signataires souhaitent vous rencontrer afin d’en discuter.
Votre réponse (ou absence de réponses) sera rendue publique, comme les questions posées ici.
Dans l’attente de vous lire,
Nous vous prions d’agréer, Monsieur, l’expression de notre considération distinguée.
Contact :
Rassemblement pour l’Abolition de la Chasse
Maison des associations
181, avenue Daumesnil
75012 Paris