Le 30 mars a lieu la Journée mondiale pour la fin de la pêche. Cet événement a pour but d’interpeller sur la nécessité de prendre en compte les intérêts des animaux aquatiques (poissons, crustacés, mammifères marins, etc.), dont la capacité à ressentir les émotions , la douleur, le bien-être, à vivre des expériences positives comme négatives, est désormais largement documentée. Ces êtres sentients continuent néanmoins de faire l’objet de traitements impitoyables.
Chaque jour dans le monde, les bateaux de pêche et les élevages aquacoles en tuent plus de trois milliards. En France, ce sont 2 à 6 millions d’individus à qui l’on retire la vie sur les navires, où l’agonie des poissons peut durer jusqu’à quatre heures quand ils ne sont pas éviscérés vivants, et 60 000 à 190 000 dans les élevages, au sein desquels après une vie entassée dans des cages ou bassins, les poissons sont abattus par des méthodes tout aussi cruelles.
C’est parce que les animaux aquatiques sont conscients de ce qui leur arrive que nous devons prendre en compte leur intérêt à ne pas souffrir. Le consensus scientifique est clair : nous n’avons aucune nécessité à les consommer et nous n’avons dès lors besoin ni de les élever, ni de les tuer.
Depuis 2017, partout dans le monde, des organisations se mobilisent chaque année pour demander la fermeture des élevages aquacoles et la fin de la pêche. Cette année, à Rennes, capitale de la première région maritime française, associations, collectifs et partis politiques appellent à un rassemblement pour porter cette revendication.
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