Description
TABLE RONDE PARTICIPATIVE sur le thème de la CONVERGENCE DES LUTTES
Des intervenant-e-s attendu-e-s qui ne mâchent pas leurs avis et le souhait d’une INTERACTION avec l’assemblée pour une TABLE RONDE PARTICIPATIVE dont la discussion centrale sera LA CONVERGENCE DES LUTTES.
De l’ambiance et de l’humeur en perspective pour avancer communément, pour réfléchir ensemble au pourquoi de la nécessité de lier les luttes !
---------- Le spécisme est une construction mentale véhiculée par nos sociétés modernes. Il repose sur des croyances arbitraires et implique un classement entre individu.e.s.
L'antispécisme s'y oppose en revendiquant l'abolition de la domination humaine sur les autres animaux, par l'arrêt de leur exploitation. Il ne sert qu'un but, permettre à chacun.e de voir ses intérêts fondamentaux respectés : vivre, libre et sans souffrance.
À ce titre et en vertu de ce principe crucial d'équité, il paraît indispensable de tenir compte des luttes sociales humaines. L'oppression ne connaît pas de frontière, les besoins fondamentaux non plus.
Tout comme le spécisme, nous devons condamner le sexisme, le racisme, l'homophobie, la transphobie, le classisme, le capacitisme, l'âgisme, la grossophobie ; en somme, l'oppression au sens large et la marchandisation qui découle d’un système sociétal capitaliste qui dicte le devenir des individu.e.s en les désignant telles des machines à produire ou tels des objets à consommer. Il s'agit de rigueur, d'honnêteté intellectuelle et de cohérence.
Nous invitons donc toute personne et/ou tout mouvement anti-discriminatoire, ou aspirant à l’être, à échanger avec nous lors du déroulement de cette table ronde. ----------
AVEC LA PARTICIPATION DE :
-----> GÉRALDINE FRANCK, de "woman tax" (tumblr), du collectif Droits Humains pour Tou-te-s, membre du Collectif anti crasse qui lutte contre toutes les formes de domination.
Géraldine Franck, que nous sommes très heureux-ses de retrouver engagée dans cette discussion particulièrement importante !
-----> RÉPLIQUE ÉTHIQUE
Dont la page Facebook (que nous vous invitons à visiter) a pour but de servir de base de données afin de fournir du matériel militant. L'idée étant de centraliser des connaissances, autant sur les luttes elles-mêmes que sur l’esprit critique, afin de penser au plus juste et de mieux communiquer.
-----> FLORENCE DELLERIE
Qui outre ses multiples travaux mis au service des droits des animaux et des luttes pour la justice sociale, ses outils visuels et explicatifs mis à disposition des militant-e-s et du grand public, nous a fait découvrir cette année ses talents de conférencière, avec une clarté de communication admirable qui ne saurait exclure qui que ce soit des réflexions très larges ou inséparables des stratégies militantes.
-----> MAXENCE LEBRET
Maxence Lebret milite au sein de l’association Handi-Queer, ayant pour but de lier les luttes contre le validisme et les LGBTphobies, et de faire cesser cette double discrimination.
Les objectifs sont de faire reconnaître la légitimité des personnes handicapées et/ou malades dans la communauté LGBTQ+ et plus largement dans la société, d'informer les personnes valides sur le problème du validisme, mais aussi ouvrir le monde du handicap et du domaine médical aux questions du genre et/ou de l’orientation sexuelle/romantique.
Afin de rendre le quotidien plus inclusif pour tou-te-s.
-----> ALISTAIR - H Paradoxæ
Alistair est comédien et YouTuber ; il réalise depuis 2016 des vidéos militantes et éducatives notamment sur la transidentité et l'autisme puisque ce sont des thématiques qui le concernent directement, mais plus largement sur des questions queer et antivalidistes.
-----> SAMANTHA PARDON
« Je suis une femme afro-caribéenne, originaire d'un petit îlot d'outre-Atlantique, actuellement étudiante à Aix en licence. Passionnée de littérature et de théâtre. Le théâtre a une grande importance dans ma vie. Pour moi c'est un médium du divertissement mais aussi un moyen de « dire » et d'être écoutée sous couvert de divertissement. Un lieu de pur partage.
Deux ans plus tôt, j'ai été introduite au véganisme et à la lutte antispéciste. Consciente de ma dissonance cognitive, j'ai tenté très vite d'être végane. J'ai voulu être cohérente avec moi-même. Mais à l'époque, je n'étais que très peu entourée et incomprise par ma famille. Opposée à une réalité difficile, j'ai dû renoncer à mes idéaux pour un temps.
Cela ne m'a cependant pas empêchée de participer à des manifestations pour la lutte antispéciste.
Je suis actuellement en transition, en tant que végétarienne.
Je crois qu'il est nécessaire de changer, mais que si l'on n'est pas dirigé, instruit, éduqué... C'est difficile.
Je me considère comme étant individualiste libertaire. Je pense qu'on peut changer le monde qui nous entoure, chacun à notre propre échelle. Je souhaite croire que l’individu puisse avoir un libre-arbitre mais je suis consciente que ce n’est qu’un souhait et que c’est très difficilement réalisable. Cependant, ça ne m'empêche pas d'être réaliste et éveillée sur le monde qui m'entoure et comment je m'inscris dans celui-ci. Je suis consciente de la place que l'on veut me donner en tant que femme-noire dans un monde d'hommes blanc post-colonial. Et je refuse cette domination. Cette place ? Qui je le crois n'est pas la mienne. Je ne me vois pas comme une minorité mais comme un individu.
ET, c'est sur cela que pour moi la convergence des luttes a toute son importance. Il n'est pas question pour moi de savoir si c'est mal ou bien de tuer un animal. Il est plutôt question de le considérer comme un individu, un être pensant, devant disposer de sa propre vie comme il l’entend. »