Chaque année, presque 2 millions d’animaux subissent des tests avant d’être abattus dans les laboratoires français. Quasiment autant sont utilisés pour créer et maintenir des lignées génétiquement modifiées (avec des maladies) ou pour l’étude de leurs tissus (organes, peau…).
Ces animaux sont victimes d’expériences variées sur la biologie et les maladies humaines et animales, dont l’utilité́ est la plupart du temps incertaine comme en témoigne la proportion massive de substances découvertes lors de ces expérimentations qui se sont avérées inefficaces et/ou trop toxiques pour notre espèce.
Depuis le 11 mars 2013, les expériences sur les animaux sont interdites pour les produits cosmétiques. Pourtant, des tests toxicologiques (cutanés, oculaires, de reprotoxiqué) continuent d’être réalisés en France et en Europe autant dans le secteur des produits d’entretien que des cosmétiques. Bien évidemment, d’autres sont effectués dans les secteurs pharmaceutique et alimentaire.
L'ICE Save Cruelty Free Cosmetics victorieuse porte à présent ses fruits : la Commission européenne cherche à traduire en action les conclusions qu'elle a tirées de cet engouement de la démocratie participative au sein de l'Union. One Voice est pleinement engagée à présent dans cette nouvelle phase, qu'est le suivi de la mise en place de ces nouveaux jalons qui dépassent les seuls cosmétiques et touchent tous les produits chimiques en général. L'essentiel étant, bien entendu que leur innocuité soit garantie, pour les travailleurs comme pour les consommateurs, et ce, avec le moins de tests faits sur les animaux.
L’expérimentation animale est encadrée en France. Pourtant, avec un taux d’inspections inopinées très bas, une proportion de procédures dites « sévères » particulièrement élevée et des comités d’éthique à la fois juges et partie, notre pays se distingue en Europe par sa médiocrité́ en matière de transparence et d’application de la réglementation.
À tel point que les équipes de One Voice doivent régulièrement se lancer dans des procédures en justice pour faire face à la réticence de l’administration à partager des documents pourtant publics. Depuis 2022, l’équipe de One Voice a déjà effectué plusieurs centaines de recours auprès de la CADA, dont une part non négligeable est allée jusqu’aux tribunaux administratifs.
Au niveau national et européen, nous faisons tout notre possible pour développer un plaidoyer auprès des décideurs publics en faveur d’une réduction toujours grandissante de l’usage des animaux dans la recherche et les tests réglementaires, et œuvrons pour un plus grand financement public de la recherche de méthodes sans animaux, et au recours obligatoire à celles-ci quand elles existent déjà.
Le sujet de l’expérimentation animale, moins médiatisé que celui des violences sur les animaux familiers, sauvages libres ou captifs, trouve pourtant un consensus clair au sein de la population française. Les trois quarts des Français sont défavorables à l’expérimentation animale (sondage IPSOS/One Voice Avril 2023).
Chiens, chats, macaques et microcèbes, lapins, cochons d’Inde, souris, chevaux, ... la liste est longue de ceux qui souffrent quotidiennement loin des yeux du public et sans que la transparence soit le maître mot de ces pratiques.
En ce mois d’avril 2024, faisons entendre la voix des animaux expérimentés !
Cette action rentre dans le cadre de la journée internationale des animaux dans les laboratoires.
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