Description
Partout dans le monde, les animaux destinés au secteur de la mode subissent de véritables tortures.
Tués pour leur fourrure, leur peau, leurs plumes ou leurs poils, leur vie se résume à un enchaînement de souffrances.
100 millions d’animaux : des renards, des ratons laveurs, des blaireaux, des chinchillas, des visons, sont sacrifiés chaque année dans le monde, pour leur fourrure, piégés ou élevés dans des fermes avant d’y être écorchés.
30 élevages de lapins angoras existent encore en France, dans lesquels ils sont immobilisés et épilés à vif lorsqu’ils ne sont pas enfermés.
Plus d’un milliard d’animaux : des vaches, des serpents, des crocodiles, des kangourous, des daims, des chevaux, des autruches, sont tués dans le monde pour l’industrie du cuir, chaque année.
Au-delà de toutes ces vies arrachées, le commerce de la fourrure et du cuir a un impact environnemental et social considérable, de par le tannage qui nécessite de nombreux produits toxiques et est effectué dans des pays en développement, avec des règles sanitaires et de protection minimales.
Si la Chine est le plus gros producteur de fourrure mondial, certains pays de l’Union Européenne continuent d’en produire, comme la Roumanie et la Finlande, et le rôle de la France est loin d’être négligeable de par son influence dans le secteur du luxe et la consommation nationale de biens vestimentaires en cuir, plumes, angora et fourrure.
Avec la loi de 2021, la France a enfin mis un terme aux élevages de visons, interdisant tout nouvel élevage d’animaux sauvages dans ce but. Cependant, la loi ne prend pas en compte les animaux domestiques comme les lapins, sans oublier les oiseaux qui ne sont pas concernés par la fourrure, mais subissent les mêmes horreurs; pour leur duvet; servant aux vêtements, oreillers et couettes; ou leurs plumes en décoration.
Nous demandons :
* L’interdiction des importations et la vente de produits contenant de la fourrure animale.
* L’interdiction en France des élevages de lapins angoras ayant pour but d’utiliser leurs poils.
* La création d’une taxe sur les biens composés de fourrure, de plumes, duvet, poil animal et de cuir (peaux) vendus en France.
* L’instauration, au minimum, pour l’ensemble des biens contenant un produit animal (cuir, angora, fourrure, laine, plumes), un étiquetage précis : quels animaux, provenance, procédure et produits utilisés dans le traitement.
L’initiative « Fur Free Europe » est devenue la dixième initiative citoyenne européenne (ICE) réussie, recueillant plus d’un million de déclarations de soutien de la part de citoyens de l’Union Européenne.
Ensemble, faisons entendre la voix de tous ces individus, afin de mettre un terme à ces pratiques cruelles !