Actions passées pour les animaux

Martin Gibert, docteur en philosophie, auteur de "Voir son steak comme un animal mort" donnera une conférence sur le sujet de son livre et offrira une séance de dédicace. Entrée libre et gratuite dans la mesure des places disponibles.

La conférence évoquera en particulier le « paradoxe de la viande », que Martin Gibert présente ainsi :

« La plupart des gens désirent le bien des animaux. Mais voilà : ils aiment aussi leur steak. C’est ce qu’on appelle le paradoxe de la viande. Nous ne voulons pas voir que ce que nous mangeons, c’est de l’animal mort. De plus en plus de chercheurs expliquent ce phénomène de « dissonance cognitive » par des pratiques sociales et des croyances qui visent précisément à occulter la souffrance animale. Tout converge pour nous convaincre, depuis l’enfance, qu’il est normal, naturel et nécessaire de consommer des produits d’origine animale. Pourtant, dans les faits, rien n’est moins vrai – tant du point de vue de la santé que de l’éthique animale et environnementale. »

Repas vegan proposé par le restaurant LES MARISSONS au prix de 35€ le menu (apéritif + entrée + plat + dessert). Uniquement sur réservation, envoyer un mail à : [email protected].

Buffet vegan proposé par le restaurant LA CAGETTE au prix de 25€ le menu (apéritif + buffet volonté sucré et salé). Uniquement sur réservation, envoyer un mail à : [email protected].

Sentience Lyon vous invite à cette conférence-débat de Martin Gibert, docteur en philosophie et auteur d'un ouvrage également intitulé « Voir son steak comme un animal mort ». En raison des mesures sécuritaires instaurées récemment, nous vous recommandons d'avoir une pièce d'identité sur vous à l'entrée du campus. L'événement est ouvert à toutes et tous et est à prix libre.

La conférence évoquera en particulier le « paradoxe de la viande », que Martin Gibert présente ainsi :

« La plupart des gens désirent le bien des animaux. Mais voilà : ils aiment aussi leur steak. C’est ce qu’on appelle le paradoxe de la viande. Nous ne voulons pas voir que ce que nous mangeons, c’est de l’animal mort. De plus en plus de chercheurs expliquent ce phénomène de « dissonance cognitive » par des pratiques sociales et des croyances qui visent précisément à occulter la souffrance animale. Tout converge pour nous convaincre, depuis l’enfance, qu’il est normal, naturel et nécessaire de consommer des produits d’origine animale. Pourtant, dans les faits, rien n’est moins vrai – tant du point de vue de la santé que de l’éthique animale et environnementale. »

Une vingtaine d’intervenants des pays d’Europe, des Amériques, de l’Océanie, de l’Afrique et de l’Asie y seront conviés pour répondre à une série de questions concernant le bien-être animal.

Jeudi 10 décembre 2015

Qu’est-ce que le bien-être animal ? Ou comment objectiver le subjectif
Histoire brève du bien-être animal
Comment accéder à l’expérience subjective de l’animal ? Explorer les liens intimes entre émotions et cognition
L’évaluation du bien-être des animaux en ferme
Le poids des mots/maux : différence sémantique et traductologique entre bien-être et bientraitance animale
A quels animaux s’applique le bien-être animal dans le droit et pourquoi ?

Prise en compte du bien-être animal par la législation dans le monde : globalisation et disparités
Législation européenne : état des lieux, contrôles, stratégies pour le futur
Normes juridiques et bien-être animal dans les pays d’Europe
Pourquoi les mesures de protection animale américaines n’accrochent pas toujours et comment y remédier
Bien-être animal en Amérique du Sud : état des lieux
Le poids des traditions culturelles : l’Afrique du Sud
Bien-être animal en Asie, entre vénération et contraintes économiques

Vendredi 11 décembre 2015

Le bien-être animal face aux facteurs socio-économiques et culturels
Coûts et bénéfices du bien-être animal
Impact des échanges commerciaux internationaux sur le bien-être animal
Qui souhaite une amélioration du bien-être animal ? Analyse de la demande sociétale
La taille des élevages face au bien-être animal
Initiatives du monde de l’élevage : l’innovation au service du bien-être animal ?
Complément aux voies législatives : information du consommateur et droit souple

Objectifs pour l’avenir : trouver des alternatives, pallier les manques
Les pratiques douloureuses et autres atteintes au bien-être juridiquement acceptées
Importance du milieu de vie pour le bien-être des animaux maintenus en captivité : comportement et enrichissement
Perspectives de progrès législatif
Le bien-être animal, le droit et l’éthique : conclusion

Iscriptions et programme disponibles sur cette page :
http://www.fondation-droit-animal.org/rubriques/publi_conf/publiconf_colloque2015.htm

Martin Gibert, philosophe, animera une conférence autour de son dernier livre "Voir son steak comme un animal mort", qui aborde les liens entre véganisme et psychologie morale.
Entrée gratuite. Dégustations végétales à prix libre.

Sensibilisation à la souffrance endurée par les animaux gavés pour la production de foie gras.

La pianiste Fuzjko Hemming est de retour sur la scène parisienne pour un récital solo au théâtre Adyar. Elle reversera son cachet à une fondation de protection animale.

Avec Martin Gibert, auteur de 'Voir son steak comme un animal mort'.

"Un documentaire qui va ébranler et inspirer le mouvement écologiste" - Darren Aronofsky, réalisateur de Black Swan et Requiem For A Dream.

Le réalisateur, Kip Andersen, bouleversé par le film "An Inconvenient Truth" d'Al Gore, décide de changer son comportement: prendre des douches plutôt que des bains, mettre des ampoules à économie d'énergie, se déplacer en vélo...

Mais est-ce suffisant? Quelle est réellement la cause majeure des grands problèmes écologiques (déforestation, pollution de l’eau, destruction des océans et émissions de gaz à effet de serre)? Un rapport de la FAO sur l'impact environnemental de l'élevage provoque en lui un électrochoc. Mais pourquoi personne, ni ONG, ni politiques, n'aborde le problème de l'empreinte écologique de l'alimentation carnée?

Menant l'enquête sous l'oeil de la caméra, sollicitant des réponses à ses questions aux décideurs politiques et associatifs, le réalisateur trouvera fréquemment portes closes ou silences gênés. Mais au fur et à mesure de ses recherches, une solution évidente et logique se dessine sous nos yeux.