En juin, dans plusieurs villes du monde, des milliers de personnes revendiqueront haut et fort l'abolition des pratiques qui causent les plus grands torts aux animaux : l'élevage, la pêche et l'abattage.
Cette troisième édition de la Marche pour la fermeture des abattoirs se déroulera à Paris le samedi 14 juin, le cortège partira de la place de la République à 14h.
Ponctuée de plusieurs die-ins sur fond sonore rappelant les mises à mort en masse dans les abattoirs et sur les ponts des bateaux, rythmée par des slogans appelant à la fin de l'ère des abattoirs, la marche s'achèvera sur des prises de parole de dirigeants d'organisations de défense des animaux.
En parallèle, un village associatif, la Vegan Place, se tiendra place de la République de 13h30 à 19h30, lieu d'informations et d'échanges sur ce que pourrait être le monde de demain dans une société ayant aboli l’exploitation des animaux.
Cette Marche est également organisée à New-York, Los Angeles, Toulouse, Londres, Berne, Toronto, Montréal, Sydney et Cassel (Allemagne).
Quoi : Marche pour la fermeture des abattoirs,
Quand : samedi 14 juin, 14h
Où : Paris, départ place de la République, passages par le bd Saint Martin, la rue Montorgueil, la rue de Beaubourg, la rue des Archives, arrivée place la République vers 17h.
Depuis quelques années, des scientifiques et des philosophes apportent des preuves inébranlables : les animaux sont des êtres sentients, capables de ressentir des émotions, capable de raisonner. C'est un fait.
L’évolution du code civil est symptomatique d’une considération croissante pour les animaux, d’une recherche de cohérence vis-à-vis de ceux qu’on se refuse désormais à classer comme des choses.
Prendre au sérieux la sensibilité des animaux, c’est aussi reconnaître les torts qui leur sont faits et en tirer les conséquences. C’est faire évoluer notre société, aujourd’hui grande consommatrice d’animaux, en une société plus juste qui refuse l’exploitation des animaux et leur mise à mort.
Viande, oeufs et lait confondus, le nombre d'animaux terrestres tués s'élève à plus de 63 milliards chaque année dans le monde. On évalue à plus de 1 000 milliards par an le nombre de poissons pêchés et à plus de 80 milliards le nombre de poissons d'élevages abattus.
Les conditions d'élevage, de transport, d'abattage et de pêche sont généralement ignobles. Elevage intensif dans la grande majorité des cas, avec son lot de mutilations, privation de liberté, promiscuité, morts. Transports sur de longues distances quelles que soient les conditions climatiques. Mises à mort à la chaîne, avec ou sans étourdissement, toujours dans la terreur. Longue agonie des poissons, piégés dans des filets, transpercés par un hameçon, suffocant sur le pont d'un navire ou écorchés à vif.
« On ne doit pas maltraiter ou tuer des animaux sans nécessité » : partout dans le monde, ce précepte fait partie de la morale commune, partout il est oublié quand il s'agit du contenu de nos assiettes.
Il est indiscutable que notre société maltraite et tue les animaux. Il est indiscutable qu'elle le fait sans nécessité : on peut vivre sans tuer. Les produits d'origine animale ne sont en rien nécessaires pour que l'on soit en bonne santé. C'est ce qu'affirme par exemple l'Association Américaine de Diététique (ADA) regroupant plus de 50 000 professionnels de santé. Elle émet tous les 3 ans environ un avis sur de nombreux régimes alimentaires. Sa position est que les régimes végétariens (y compris le végétalisme) menés de façon appropriée sont bons pour la santé, adéquats sur le plan nutritionnel et bénéfiques pour la prévention et le traitement de certaines maladies. C'est confirmé également par le nombre croissant de végétariens et de véganes en France.
→ Consulter l'avis de l'Association de Diététique Américaine
Cette Marche dénonce les atrocités que subissent quotidiennement les animaux notamment dans les élevages, les abattoirs et sur les bateaux de pêche.
Elle symbolise aussi l’espoir d’une prise de conscience collective qui nous mènerait vers un monde où les êtres humains n’exploiteraient plus les animaux mais les considéreraient simplement comme des co-habitants de notre planète.